RÉMINISCENCE
Orphelin, j'errais en noir et l'il vacant de famille
au quinconce se déplièrent des tentes de fête, éprouvai-le
le futur et que je serais ainsi, j'aimais le parfum des vagabonds, vers
eux à oublier mes camarades. Aucun cri de churs par la déchirure,
ni tirade loin, le drame requérant l'heure sainte des quinquets,
je souhaitais de parler avec un môme trop vacillant pour figurer
parmi sa race, au bonnet de nuit taillé comme le chaperon de
Dante; qui rentrait en soi, sous l'aspect d'une tartine de fromage mou,
déjà la neige des cimes, le lys ou autre blancheur constitutive
d'ailes au-dedans : je l'eusse prié de m'admettre à son
repas supérieur, partagé vite avec quelque aîné
fameux jailli contre une proche toile en train des tours de force et
banalités alliables au jour. Nu, de pirouetter dans sa prestesse
de maillot à mon avis surprenante, lui, qui d'ailleurs commença:
« Tes parents ? - Je n'en ai pas. - Allons, si tu savais comme
c'est farce, un père... même l'autre semaine que bouda
la soupe, il faisait des grimaces aussi belles, quand le maître
lançait les claques et les coups de pied. Mon cher! » et
de triompher en élevant à moi la jambe avec aisance glorieuse,
« il nous épate, papa u, puis de mordre au régal
chatte du très jeune : « Ta maman, tu n'en as pas, peut-être,
que tu es seul ? la mienne mange de la filasse et monde bat des mains.
Tu ne sais rien, des parents sont des gens drôles, qui font rire.
» La parade s'exaltait, il partit : moi, je soupirai, déçu
tout à coup de n'avoir pas de parents.