Stéphane Mallarmé un coup de dés...  
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Les Traductions d'Edgar Allan Poe

 

 

 

Edgar Allan Poe
Edgar Allan Poe

Drapeau du Maryland

Baudelaire traduit quelques poèmes dont le Corbeau, suivi par d'autres traducteurs (Lefébure, Armand Renaud) et c'est par l'influence des Fleurs du Mal, en 1862, que Mallarmé découvre Poe. Il conçoit à Londres le projet de traduire ces poèmes. Dès 1864 paraissent Annabel Lee, La Cité en la mer, La vallée de l'inquiètude, Silence.

Ce n'est qu'en 1888 que les poèmes d'Edgar Poe paraissent chez Deman.

Les "Contes du grotesque et de l'arabesque" d'Edgar Poe paraissent superbement traduits par Baudelaire sous les titres d'Histoires extraordinaires (1855), de Nouvelles Histoires extraordinaires (1856) et des Histoires grotesques et sérieuses (1865). Ces ouvrages et leur traduction apportent la notoriété en France à Poe.


POEMES

Le corbeau
Stances à Hélène
Le Palais Hanté
Eulalie
Le Ver Vainqueur
Ulalume
Un rêve dans un rêve
A quelqu'un du Paradis
Ballade de Noces
Lénore
Annabel Lee
La Dormeuse
Les Cloches
Israfel
Terre de Songe
A Hélène
Pour Annie
Silence
La Vallée de l'Inquiétude
La Cité en la Mer

ROMANCE ET VERS D'ALBUM

La Romance
Eldorado
Un Rêve

Féerie
Le Lac
A la Rivière
Chanson
A M. L. S.
A ma Mère
A M.L.S.
A F.-S. O.
A F.
Sonnet à la Science
Le Colisée
A Zante

SCOLIES

[Les scolies de Mallarmé figurent après chaque poème de Poe]

   

 

« Je révère l'opinion de Poe, nul vestige d'une philosophie, l'éthique ou la métaphysique ne transparaîtra ; j'ajoute qu'il la faut, incluse et latente. Eviter quelque réalité d'échafaudage demeuré autour de cette architecture spontanée et magique, n'y implique pas le manque de puissants calculs et subtils, mais on les ignore ; eux-mêmes se font, mystérieux exprès. Le chant jaillit de source innée : antérieure à un concept, si purement que refléter, au dehors, mille rythmes d'images. Quel génie pour être un poète! quelle foudre d'instinct renfermer, simplement la vie, vierge, en sa synthèse et loin se dissimule et tient - a lieu - dans l'espace qui isole les strophes et parmi le blanc du papier : significatif silence qu'il n'est pas moins beau de composer, que les vers »

Stéphane Mallarmé, Sur Edgar Poe

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