Stéphane Mallarmé un coup de dés...  
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A ma mère
Stéphane Mallarmé  
 
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A ma mère
Edgar Allan Poe
Edgar Poe
 



Parce que je sens que, là-haut, dans les Cieux, les anges l'un à l'autre se parlant bas, ne peuvent, parmi leurs termes brûlants d'amour, en trouver un d'une dévotion pareille à celui de " Mère " ; en conséquence, je vous ai dès longtemps de ce nom appelée, vous qui êtes plus qu'une mère pour moi et remplissez le coeur de mon coeur, où vous installa la Mort en affranchissant l'esprit de ma Virginie. Ma mère - ma propre mère,
qui mourut tôt n'était que ma mère, à moi ; mais vous êtes la mère de Celle que j'ai si chèrement aimée ; et m'êtes ainsi plus chère que la mère que j'ai connue, de
cet infini dont ma femme était plus chère à mon âme, qu'à cette âme sa vie.

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SONNET -- TO MY MOTHER


BECAUSE the angels in the Heavens above,
Devoutly singing unto one another,
Can find amid their burning terms of love,
None so devotional as that of "Mother,"
Therefore by that sweet name I long have called you;
You who are more than mother unto me,
Filling my heart of hearts, where God installed you,
In setting my Virginia's spirit free.
My mother -- my own mother, who died early,
Was but the mother of myself; but you
Are mother to the dead I loved so dearly,
Are thus more precious than the one I knew,
By that infinity with which my wife
Was dearer to my soul than its soul life.