Stéphane Mallarmé | un coup de dés... | ||||
TRADUCTIONS |
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Féerie
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Edgar Poe |
Noir
val - et cours d'eau ombreux - et bois pareils à des nuages, dont
on ne peut découvrir les formes, à cause des larmes qui
s'égouttent partout - là croissent et décroissent
d'énormes lunes - encore - encore - encore à tout moment
de la nuit - changeant à jamais de lieu - elles éteignent
la lumière des étoiles avec l'haleine de leurs faces pâles.
Vers minuit au cadran lunaire, une plus nébuleuse que le reste
(d'une espèce qu'à l'épreuve elles ont trouvé
être la meilleure) descend, - bas, plus bas, et son centre à
la cime d'une éminence de montagnes, pendant que la vaste circonférence [précédent] [index poèmes] [suivant] |
FAIRY-LAND
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