Stéphane Mallarmé | un coup de dés... | ||||
POESIES
Le Sonneur |
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LE SONNEUR Cependant que la cloche
éveille sa voix claire Le sonneur effleuré
par l'oiseau qu'il éclaire, Je suis cet homme. Hélas!
de la nuit désireuse, Et la voix ne me vient
que par bribes et creuse! |
Première version du Sonneur, 1862-1866 | LE
SONNEUR
Cependant
que la cloche, enivrant sa voix claire Le sonneur
essoufflé, qu'un cierge pâle éclaire, Je suis
cet homme. Hélas ! dans mon ardeur peureuse La Voix
ne me vient plus que par bribes et creuse |